
L'affiche 2018
Quand Roland-Garros s’affiche Depuis plus de 35 ans, la création de l’affiche du tournoi de Roland-Garros est confiée chaque année à un grand nom de l’art contemporain. Pour l’édition 2018 de l’épreuve, le choix s’est porté sur
l'artistre française Fabienne Verdier. Elle se distingue en étant la quatrième femme – qui plus est la première artiste française ! – à signer l’affiche du tournoi parisien après Jane Hammond (en 2003), Kate Shepherd (en 2007) et Nalini Malani (en 2010). Pour cette affiche 2018, Fabienne Verdier a choisi de mettre en avant le rebond d’une balle de tennis. Elle parvient parfaitement à immortaliser cet instant de vérité où la balle peut prendre, après son impact sur la terre battue, des trajectoires extrêmement variées. Le mouvement de la balle dégage alors une énergie incroyable. "J’ai tenté de rendre la fulgurance des mouvements du joueur. L’énergie qu’il transmet à la balle dans une gestuelle faite de spontanéité, de vitalité, de puissance, de précision et de glissé. Et j’ai imaginé un de ces rebonds inattendus qui surprend l’adversaire et l’oblige, dans l’échange suivant, à se surpasser de nouveau pour se diriger vers la victoire à Paris", explique l’artiste. Née à Paris, Fabienne Verdier entretient donc une relation privilégiée avec le tournoi de Roland-Garros. Elle s’est ainsi montrée particulièrement honorée d’être retenue pour la réalisation de cette affiche : "J’ai été très touchée que la Fédération Française de Tennis et la galerie Lelong & Co. me demandent de créer l’affiche du tournoi 2018. Roland-Garros évoque pour moi les premières journées annonçant l’été à Paris où l’intense lumière des mois de mai et de juin vient iriser l’ocre de la terre battue. Au gré de la course du soleil, l’aire de jeu passe de l’ambre au tabac, du safran au sépia, de l’ocre au rouge, de la terre de Sienne au brun cézannien. Les balles s’emplissent à chaque échange de ces poussières multicolores et dessinent, telles des comètes, des lignes d’énergie féeriques." BIOGRAPHIE DE L’ARTISTE Elle se confronte, de 2009 à 2013, aux tableaux de Primitifs flamands (Van Eyck, Memling, Van der Weyden) et crée une exposition avec le musée Groeninge, à Bruges. En 2014, elle installe un atelier au sein de la Juilliard School (New York) qui accepte, pour la première fois, un laboratoire de recherche sur les ondes sonores et picturales. |
Découvrez l'affiche 2018 en vidéo :